"Chacun de nous a une histoire, et dans ces récits uniques, nous trouvons la richesse de l'humanité."
Réalisateur et cinéaste marocain, né en 1982 à Levallois-Perret, en France. Après avoir décroché son baccalauréat en langues étrangères et une licence en littérature anglaise, il suit sa passion et obtient une licence professionnelle des études cinématographiques et audiovisuelles à l’université Cadi Ayyad, à Marrakech.
Cherchant à approfondir ses connaissances en la matière, Saïd Belli effectue de nombreux séjours en France et aux Etats Unis d’Amérique, lors desquels il prend part à des formations relatives aux nouvelles techniques de la réalisation cinéma et télévision. Il participe également au programme d’échange culturel a Samerville, aux Etats-Unis, organisé par «The University of the Middle East Project» (UME).
Saïd Belli entame sa carrière professionnelle en réalisant des films institutionnels, des reportages et des couvertures de grands événements et festivals pour le portail référence Marrakech TV. Il se lance, par la suite, dans la réalisation de documentaires pour les chaînes arabes Al Jazeera News et Al Jazeera Documentary.
En 2010, Saïd Belli rejoint la Société nationale de radio et télévision (SNRT) en tant que réalisateur à la chaîne Tamazight pour laquelle il a tourné divers programmes et émissions (débats, art de vivre, jeux, divertissement, social, politique, religieux…).
Il s’est lancé, ensuite, dans la réalisation de plateaux diffusés en direct lors des grands spectacles et événements tels que le festival international Timitar, le festival Qawafil Ifni, le festival nouvel an amazigh ou encore le débat des élections législatives.
Saïd Belli compte également à son actif diverses collaborations avec des organisations et organismes étrangers. En 2016, il a réalisé le documentaire “Ajgal” pour le réseau «RARBA» avant de tourner, en 2017, le documentaire “RBA” en faveur de la fondation Heinrich BÖll-Afrique du Nord. Récemment, il a réalisé la vidéo promotionnelle de GTR-Maroc, la filière régionale du groupe mondial Compass, spécialisé dans les grands travaux routiers.
Son premier court-métrage intitulé ” MOUL LPIKALA”, produit en 2014, a connu un grand succès et a reçu de très bonnes critiques. Ce premier projet lui a valu le prix national de la culture Amazigh 2014 (IRCAM), le prix de l’interprétation masculine au festival du film à Al Hoceima en 2016 et le grand prix du festival du film Amazigh, qui s’est déroulé à Tétouan, en 2017.
Saïd Belli a également réalisé les courts-métrages «Hout Lwad» et «Deserted melodies», respectivement en 2020 et 2021. Entre 2018 et 2022, il a réalisé 20 documentaires de 52 minutes chacun, dans le cadre du programme «Aich Jwal», diffusé sur la chaîne Tamazight.
Par ailleurs, Saïd Belli est l’une des figures de la jeunesse marocaine citoyenne et active. En plus d’occuper le poste de secrétaire général du forum de Rabat pour la revitalisation du patrimoine culturel et artistique, il a déjà dispensé des formations en techniques de réalisation cinéma et audiovisuelle à des associations et organisations nationales. Saïd Belli a collaboré notamment avec l’organisation non-gouvernementale Amnesty Maroc International en tant que formateur analyste en prévention contre les dangers du digital et la radicalisation des jeunes.
La filmographie de Said Belli comprend une série de courts métrages captivants et un documentaire mémorable. En 2015, il a réalisé le court métrage “Moul Lpikala” d’une durée de 15 minutes, qui a été salué pour son exploration de thèmes sociaux et culturels. En 2020, il a suivi avec “Hout Lwad,” un court métrage de 17 minutes qui a continué à témoigner de son talent en matière de réalisation. En 2021, Belli a sorti “Deserted Melodies,” un court métrage de 19 minutes qui a probablement suscité l’admiration du public pour sa vision cinématographique unique. De plus, il a étendu son influence dans le domaine du documentaire avec “Les Gardiens de la Mémoire,” un film documentaire sorti en 2023, qui a sans doute été un projet ambitieux et significatif. En outre, Said Belli a réalisé un impressionnant total de 29 épisodes documentaires pour la télévision, élargissant ainsi son empreinte dans le monde de l’audiovisuel en explorant divers sujets et en partageant des récits significatifs. Sa diversité dans la réalisation cinématographique et documentaire témoigne de son engagement continu envers l’art du film et de sa capacité à raconter des histoires captivantes à travers différentes plateformes médiatiques.
"Être un réalisateur, c'est tisser des rêves avec la pellicule de la réalité, capturant l'essence de chaque instant pour donner vie à l'imaginaire sur l'écran."
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